Mi-Young-LEE-by-Girette

En 2000, LEE Mi-Young, Originaire de Corée du Sud, se voit invitée à Paris où là, très rapidement, elle obtient plusieurs premiers prix d’interprétation. Parallèlement, elle entame une carrière internationale de soliste. De Rome à Toronto, partout sa virtuosité autant que son énergie impressionnent publics et critiques.

C’est alors que Theodor Breu, l’unique disciple de Katchen, décide de se consacrer à l’épanouissement du talent de la jeune artiste. Le maître allemand a vu que chez son élève, le déchaînement romantique ne menace ni la clarté métallique de l’interprétation ni la virtuosité. Voilà enfin le sentiment réhabilité au détriment de ce sentimentalisme qui chez tant d’autres dégrade le répertoire romantique. Point de manières, point de manigances, mais au contraire la conviction chez celui qui écoute Mi-Young LEE que la musique touche autant l’authenticité de la partition que la vérité du compositeur.

C’est d’ailleurs dans cette jeunesse asiatique baignée du rêve allemand que le tempérament de la pianiste s’est forgé. Car cette artiste-là n’a rien d’un produit sorti des fabriques d’artifices de notre société d’immédiateté. Son humilité et sa gentillesse révèlent qu’elle n’a pas besoin de tricher avec son public. En l’écoutant celui-ci sait que Mi-Young LEE c’est à la fois la violence des tempêtes de l’océan Pacifique et le calme de la vallée d’Obermann…